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La gestion de l’échec❌

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Tout le monde échoue, constamment. Et, généralement, lorsque la réussite pointe le bout de son nez, la liste des échecs passés est plus que conséquente.

Aujourd’hui je suis tombé sur cette vidéo tellement inspirante de Jack Conte, fondateur de Patreon mais également du duo Pomplamoose et j’avais envie de vous partager ma vision de (mes) l’echec.

Pour commencer, je connaissais très bien ces 2 entités (Patreon et Pomplamoose), mais en aucun le composant commun : Jack Conte.

Je regarde beaucoup de vidéos dites « inspirantes » et autres conférences toutes aussi diverses les unes que les autres. J’ai donc lancé celle-ci comme celles avant elle, prêt à zapper dès les toutes premières minutes si le feeling n’y était pas.

Cette vidéo était beaucoup trop courte! (35min)

friends choqué

0 bullshit en mode « comment faire 10.000€/jour » ou « la vie d’entrepreneur c’est easy peasy au bord d’une piscine ». Jack Conte fais une retrospective de ses projets et… wow, on peut dire qu’il a eu une bonne floppée d’échecs !

Pire, malgré sa réussite actuelle, il continue de créer moult projets qui sont, pour la plupart, des flops assumés (aujourd’hui ^^)

Tout le monde échoue, constamment. Et, généralement, lorsque la réussite pointe le bout de son nez, la liste des échecs passés est plus que conséquente.

J’ai longtemps eu peur de l’échec

S’il y a bien une eu une constante dans ma vie, c’est celle là. J’ai toujours eu peur de rater, de décevoir, de ne pas être à la hauteur. Et puis j’ai appris à n’en n’avoir plus rien à foutre. J’ai appris à regarder en arrière, faire la liste des échecs passés et en retirer le maximum de points positifs.

L’exemple typique me concernant : ma scolarité.

Après avoir été relégué en fond de classe en fin de primaire parce que je passais le plus clair de mon temps à faire rire mes camarades, j’ai eu beaucoup de mal à m’adapter au collège. Entre mauvaises fréquentations et désintérêt total pour l’apprentissage (à l’école), j’ai finalement redoublé une première fois en 5ème, passé ma 3ème à un poil de fesse, pour redoubler une seconde fois en première année de lycée.

J’aurai pu continuer, forcer les choses pour avoir ce fameux BAC dont tout le monde parlait et qui reste encore un élément vital aux yeux de nombreux parents, mais non. J’ai quitté l’école au premier trimestre (en vrai je n’y était quasiment pas allé de l’année, préférant passer mon temps au cybercafé du coin -oui, ces choses existaient à mon époque ?-).

Et puisqu’un échec n’arrive généralement pas seul, je les ai enchaînés.

Première L par correspondance ? ECHEC.

Capacité en droit à la fac ? Après une première année terminée et un examen raté puis un abandon au 1er trimestre d’une seconde année, la conclusion est claire : DOUBLE ECHEC

J’ai très longtemps été embarrassé à l’idée de raconter mon parcours.

Aujourd’hui je sais que la scolarité dite « classique » et moi, on n’est pas potes et c’est OK parce que je suis autodidacte sur beaucoup de choses et que ce soft skill est un réel atout dans mon métier actuel.

Ces échecs m’ont formé

Aujourd’hui, après d’autres échecs professionnels et un burnout (dont j’ai parlé rapidement sur ce post Instagram, j’ai une vie qui me ressemble déjà un peu plus !

keanu reaves pouce en l'air

J’aurai pu me contenter de me morfondre sur toutes les choses que je n’ai pas réussies (et je l’ai fais, pendant un temps, parce qu’on va pas se cacher qu’un échec par définition, c’est chiant, ça pique là ? et là ? et ça a tendance à être tenace -coucou à ma psy si elle passe par là ?-), mais ça aurait été une pure perte!

Ces échecs m’ont tous, sans exception, appris quelque chose.

Ils m’ont appris où je n’avais pas envie d’être. Ce que je ne voulais pas faire.

Ils m’ont appris à être -plus- (ouais, faut pas déconner qd même) résilient.

Ils m’ont également montré quelle personne je veux être, que ce soit pour mon avenir professionnel ou dans ma vie perso : quel homme au sein de la société et du monde, quel conjoint, quel père et quel humain pour mon chat ?.

? Je commence à aimer l’échec

Prenez cette phrase avec beaucoup de recul, en réalité personne n’aime rater quoi que ce soit.

Mais si je dézoome un peu sur la carte qu’est ma vie et le chemin parcouru jusqu’ici, les échecs commencent à être bien moins pesants qu’ils ne l’étaient auparavant (hello moi ado ?) .

Ce que je sais aussi, c’est qu’il y aura d’autres échecs, sûrement même un paquet. J’apprends à ne plus les redouter parce que, qui sait, j’en tirerai peut-être LA leçon qui fera de cet échec, le succès tant attendu !

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